L’ABC du REER de conjoint

Jan 30, 2024

Un REER de conjoint* est exactement ce qu'il semble être, tout simplement un régime enregistré d'épargne-retraite (REER) pour un.e conjoint.e ; un plan qui non seulement vous aide à mettre de côté des fonds pour votre retraite et celle de votre conjoint.e, mais qui peut également vous faire économiser de dollars d’impôt. L’idée est qu’une personne, généralement celle qui gagne le plus d’argent, cotise au régime de conjoint au nom de son.sa conjoint.e. Le principal avantage est qu’une cotisation peut être versée chaque année et que le.la conjoint.e bénéficiaire bénéficiera d’un retour en franchise d’impôt jusqu’au retrait de ces actifs.
 
Un REER de conjoint est généralement utilisé lorsqu'un.e conjoint.e a beaucoup plus d'argent dans son REER que l'autre. En partageant le montant investi entre un REER et un REER de conjoint, vous pouvez tous deux profiter de votre retraite et payer moins d'impôt en général en retirant les fonds lorsque vous êtes tous les deux dans une tranche d'imposition inférieure.


Voyons comment cela fonctionne – Supposons que vous gagnez 100 000 $ et que votre conjoint.e gagne 50 000 $. Avec des limites de cotisation REER de 18 %, vous pouvez déposer 18 000 $ et votre conjoint.e peut déposer 9 000 $ dans vos REER respectifs. Cependant, si vous utilisez un compte de conjoint, vous pouvez déposer, disons, 13 000 $ dans votre propre compte et 5 000 $ dans le compte du.de la conjoint.e. Votre cotisation totale est toujours de 18 000 $, mais répartie sur deux comptes, vous permettant de partager les revenus avec votre conjoint.e. Votre conjoint.e peut toujours déposer ses 9 000 $ initiaux dans son compte.
 
Le scénario devient bien différent sans REER de conjoint : imaginons que vous ayez 1 million de dollars à la retraite et que votre conjoint.e dispose de 400 000 $ à ce moment-là. Un taux de retrait standard de 5 % entraînerait un revenu imposable de 50 000 $ pour vous et 20 000 $ pour votre conjoint.e, votre retrait annuel de 50 000 $ étant imposé à un taux plus élevé. Si un REER de conjoint avait été établi, les deux comptes auraient pu accumuler 700 000 $ chacun (même montant total) et retirer un revenu annuel de 35 000 $ par conjoint.e, ce qui aurait donné lieu à un taux d'imposition inférieur.
 
Un REER de conjoint peut également être utilisé pour économiser de l'impôt si l'un.e des membres du couple a plus de 71 ans mais pas l'autre. Lorsqu'un REER de conjoint est ouvert, des cotisations peuvent être versées au nom du.de la conjoint.e qui n'a pas plus de 71 ans - et demander la déduction du revenu sur ce dépôt. De plus, les versements au REER de conjoint peuvent toujours être effectués l'année du décès.
 

Il convient de noter que les cotisations à un REER de conjoint doivent demeurer dans le fonds pendant trois années civiles à compter de l'année où elles ont été cotisées, sinon le montant du retrait sera ajouté à votre revenu net pour cette année-là et les impôts devront être payés à votre taux d’imposition.
 
*conjoint comprend un.e conjoint.e de fait
 
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06 May, 2024
Take your pick. There is no shortage of both good and bad news floating about the financial markets. To be fair, this is always the case. The hard part is understanding which side is stronger today and which side will be stronger tomorrow. With markets up low to mid-single digits following a very strong Q4 finish to 2023, most would agree the optimists are carrying the day at the moment. It is not just rose-coloured glasses; there is good news out there. Economic growth signs or momentum appear to be improving year-to-date. Dial back a few quarters, and the U.S. economy remained resilient while other economies softened or were rather lacklustre, including Canada, Europe, Japan, and China, to highlight some of the biggies. Today, while Canada is struggling, momentum in the U.S. has moved even higher, and there are signs of improvement in most jurisdictions.
29 Apr, 2024
There are three things you should rarely ever bet against: the Leaf’s opposing team in the playoffs, the American consumer’s ability to spend, and corporate profits. As we are now about halfway through U.S. earnings season, once again, positive surprises remain the norm; 81% have beaten. It's a bit better than the 20-year average of 75%. The fact is that companies are good at managing analysts’ expectations. At least enough to beat them when the numbers hit the tape. The size of the positive surprises have been encouraging as well, at just under 10%. The highest surprise magnitude in some time.  One of our reservations on the sustainability of this market rally over the past couple of quarters has been the flat earnings revisions. In other words, global markets are up over 20% but earnings estimates have remained flat or tilted down slightly. More often than not, markets trend in the same direction as earnings revisions. Earnings get revised up when companies raise guidance and/or analysts become more encouraged about growth prospects. That is a good thing for markets. Obviously, downward revisions are bad. Yet estimates have remained very flat as markets marched higher, a challenging combination.
22 Apr, 2024
The oil market has been interesting lately and, to the surprise of many, has been the biggest silent outperformer this year. There is no shortage of geopolitical events to choose from that’s leading to a higher risk premium in oil with Brent breaking $90, whether it’s the Houthis missile attacks in the Red Sea leading to a massive re-route of trade, Ukraine’s drone strikes on Russian refineries, and the latest escalation between Israel and Iran leading to some news outlets using WWIII as click bait-y headlines. Given the run-up in oil prices, Canadian oil equities have clearly benefitted from the much higher torque. But there is a layer of even better news: The Transmountain Expansion (TMX) continues to look to be in operation by May, which would lead to much better pricing on the Western Canadian Select (WCS). With the current setup for the oil markets, some key questions that we often get from investors are: How sustainable is the rally in Canadian energy names? To determine if the oil equities are overstretched, we can look at the debt-adjusted cash flow (DACF) multiples of the major integrated oil names and see how the valuation has shifted in light of the recent oil move. From Exhibit 1, the DACF multiples for the Canadian integrated have been fairly range-bound over the last year, also in line with WTI, which has been in the $70 - $85 range. As a starting point, we can infer that the valuations of the companies have been commensurate with the movements in the underlying oil price deck and in line with where the equities should trade in the cycle historically over the last couple of years. Typically, in the commodities cycle, higher prices are usually coupled with lower multiples as market participants will usually price in lower normalized prices and vice versa, so a cause of concern would be if valuation starts trending towards the 6.5x – 7.0x+ area if oil prices continue to stay in the upper bounds of the $70 - $90 range or higher.
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